Aussi résitant
que l'acier ou que le béton,
résistant au feu et aux agressions chimiques, le bois lamellé-collé
s'impose de par le monde,
comme un grand matériau du futur
La nouvelle aérogare d'Oslo en Norvège.
Le Pavillon Utopia de l'Exposition de Lisbonne (Portugal).
Le Dôme géant d'Akita au Japon.
Le Drakkart des JO d'Helsinki (finlande).
La basilique Notre Dame des Béatitudes
de Mvolyé à Yaoundé…
Ces réalisations sont un appel
à la créativité et à la hardiesse des concepteurs, et
des entrepreneurs pour exploiter, valoriser un noble et beau matériau naturel
renouvelable et mettre en śuvre les riches potentialités du bois pour un environnement
qui élève et procure du bien-être à chacun.
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- Une grande résistance au feu et un comportement prévisible.
En cas d'incendie, absence de dilatation dans le matériau (la grande cause
de ruine de la charpente métallique) et perte de section lente et connue (0,
5 à 0,8 mm par quart d'heure), sans risque d'effondrement rapide.
Le bois lamellé-collé est considéré comme matériau
de sécurité (le dimensionnement d'une charpente lamellée-collée
peut être fait en fonction de l'exigence de stabilité au feu).
- excellente résistance aux agressions chimiques : Oxygène de l'air,
embruns et sels marins, sels divers tels que chlorure, vapeurs acides, oxydants,
solvants divers, graisses, acides et bases.
Certaines essences sont réputées comme particulièrement résistantes
qu'il y a lieu de choisir en fonction des applications. Le bois lamellé-collé
a souvent été préféré à l'acier et au béton
dans toutes les constructions où les risques de corrosion sont importantes
(usines de produits chimiques, tanneries, usines d'électrolyse, teintureries,
piscines). |

Les lamelles sont assemblées bout à bout (aboutées) par un procédé
ingénieux. Des dents sont découpées à chaque extrémité
(les entures) puis encollées, emboîtées et préssées.
La résistance obtenue est voisine de celle du bois massif.

Les lamelles aboutées sont
ensuite encollées, puis disposées les unes contre les autres sur le
gabarit suivant le tracé courbe de la poutre à réaliser (l'épure).
Une vingtaine d'ouvrier unissent leur effort pour placer la prochaine lamelle sur
le banc de presse
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Compte tenu du type d'équipement de l'atelier,
le processus a été schématiquement le suivant :
1 - Réception des lamelles (Avivés) - contrôle visuel
- triage - Baguettage pour le séchage
2 - Séchage artificiel (+C1) à 13% -15%
3 - Stabilisation des bois séchés en atelier (C2)
4 - Pré-rabotage des lamelles séchées et stabilisées
5 - façonnage des entures en extrémité des lamelles
6 - Aboutage des lamelles ( encollage des entures et serrage par pression
pneumatique)
7 - Composition à sec des éléments lamellés (
en attente de collage)
8 - Rabotage + encollage des lamelles aboutées (L.max 37 m) C3 de la
totalité des lamelles constituant l'élément /temps critique
limité jusqu'à fin des opérations 9-10.
9 - Transfert de (8) manuel sur banc de presses fixées selon l'épure
de l'élément (C3).
10 - Serrage-formage sur le banc (9) de la totalité des lamelles encollées
par un groupe hydraulique puissant. Affleurement des lamelles par martelage à
la masse (C3).
11 - Desserrage des presses. L'élément lamellé est collé
au profil du gabarit d'épure.
12 - Dégagement du banc de pressage et manutention des éléments
LC.
13 - Rabotage des éléments LC- opération manuelle pour
les grands arcs ou poutres.
14 - Délignage et taille -réalisation des assemblages.
15 - Stockage des composants de la structure avec repérages pour le
montage.
La fabrication et et les procédures de contrôle
sont mentionnées dans le Cahier des Clauses Techniques Particulières
(CCTP)
Essence Billinga -Fas 1er choix |