La taille de l'autel
	Un atelier de formation en plein air Sébastien Casamayor Compagnon du Tour de France
	SYMBOLIQUE DECOUVERTE DE LA PIERRE UNE MESSE DANS LA CARRIERE LE BANQUET LE TRAVAIL DES HOMMES FORMATION AUX TECHNIQUES MODERNES FINITION DE LA TAILLE AUJOURD'HUI

			Les ouvriers connaissaient l'art de fendre la pierre avec le feu, mais les techniques modernes et la méthode de la taille leur étaient pour la plupart inconnues. L'occasion était trop belle d'ajouter l'outillage électrique à leur maîtrise traditionnnelle.
	Le disque au diamant est fort cher, pour une entreprise camerounaise mais son usage avisé, en optimisant sa durée de vie, répond à un réel besoin technique et économique. L'arrivée sur le chantier de Sébastien Casamayor, compagnon du Tour de France et lui-même chef d'entreprise, était une chance de satisfaire leur volonté d'apprendre, rôle qu'il prit très au sérieux.
			Le respect des règles de sécurité largement inconnues et fort peu suivies prit une part importante de la formation.
	La boucharde pneumatique achève la taille avant le polissage de la pierre.
			La table de l'autel est terminée et polie. La pierre sera ensuite retournée pour le débit le plus difficile : la forme de la base. Mais l'équipe, confiante en son guide, pose devant le travail accompli avant de se séparer pour les congés de fin d'année. Personne ne se doute alors que le travail est interrompu pour une longue période.

			L'autel demande encore six semaines de travail pour débiter la forme, le salaire de trois ouvriers et l'achat de nombreux disques au diamant. Viendra ensuite le traitement esthétique de la surface, travail du sculpteur, qui demande la fabrication d'une machine spécifique. Enfin l'installation proprement dite avec la fabrication d'un support métallique et son scellement.
			SUITE
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